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Le goût naturel de Masanobu Fukuoka

Dernière mise à jour : 10 juin 2020


"...L'art culinaire commence avec le sel marin et un bon feu. Quand les aliments sont préparés par quelqu'un qui est sensible aux fondements de la cuisine, ils conservent leur saveur naturelle. S'ils prennent un goût étrange et exotique à la cuisson, et si le but de ce changement est de réjouir le palais, c'est de la fausse cuisine.

On considère généralement que la culture est quelque chose de créé, conservé et developpé par les seuls efforts de l'humanité. Mais la culture naît toujours dans l'association de l'homme avec la nature. Quand l'union de la société humaine et de la nature se réalise, la culture prend forme d'elle même. La culture a toujours été intimement liée à la vie quotidienne, et ainsi a-t-elle été transmise aux générations futures et conservée jusqu'à maintenant.

Quelque chose qui est né de l'orgueil humain et de la quête du plaisir ne peut être considéré comme vraie culture. La vraie culture nait dans la nature, elle est simple , humble et pure. Si elle manque de vraie culture, l'humanité périra.

Quand les gens rejetèrent la nourriture naturelle et consommèrent à sa place une nourriture raffinée, la société s'engagea sur le chemin de sa propre destruction. C'est parce qu'une telle nourriture n'est pas le produit d'une vraie culture. La nourriture est vie, et la vie ne doit pas s'écarter de la nature. ..."

Ce texte extrait de Masanobu Fukuoka ( la révolution d'un seul brin de paille, Guy Trédaniel éditeur.) exprime parfaitement la transition , ce moment où il ne sert à rien de trouver des solutions qui ne pourront advenir qu'une fois reliées à la nature via notre nourriture. A ressentir la ve profonde dont nous sommes fait et qui nous nourrit , nous saurons quoi faire.

En ce sens l'ancrage dans l'écoute profonde qui amène à se réconcilier avec sa nourriture est une forme d'activisme à ne pas négliger dans le contexte de la transition .


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