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Dernière mise à jour : 10 juin 2020


c’est j’imagine, comme écrire une musique ; Il ne faut pas avoir peur de se mettre dans la position de l’artiste qui reçoit l’inspiration, qui veut écouter une histoire, ne pas avoir peur de considérer cette action comme de la plus grande importance et employer tout notre être pour la réaliser. Car cette histoire c’est celle de la vie, notre vie et quand on est en accord avec ce mystère, on se ressource, on se nourrit tout simplement. Aujourd’hui c’est l’histoire du renouveau que je veux entendre, celle de l’année qui commence avec tous ses espoirs, ses envies, ses possibles. Alors je commence par rentrer au fond de moi pour aller chercher la source de mon ressenti : Un café chic, une banquette moelleuse, quelques notes de jazz, un thé fumé de qualité (c’est important !) et je laisse mes pensées s’envoler… Le sourire arrive, l Je suis prête ! Que m’évoque le passage en 2016 ? 2015 fut à la fois une année fracassante et riches de nouvelles expériences, comme un grand ménage extérieur et intérieur, le deuil des vieilles croyances mais aussi une rencontre la mienne., enfin. Étonnement, en discutant autour de moi j’ai l’impression que le sentiment personnel est également celui du collectif qui plus est corroboré par l’astrologie qui nous parle de transition cosmologique. 2016 est donc pour moi ce qui ne sera plus, une table rase du passé, de tous les passés personnels, collectifs, idéologiques et de cet effacement je sens la joie du renouveau qui pointe, timide et apeurée, Celle de l’inconnu des possibles et de l’excitation presque enfantine qui l’accompagne. Ça y est une couleur arrive, la gaité, la pureté, de l’orange, du blanc, du croquant aussi pour la joie et la légèreté, Une envie de douceur aussi pour se rassurer, du moelleux, Un peu d’épicé mais pas trop juste pour réveiller l’énergie. De nouvelles choses aussi pour découvrir, oui réapprendre à jouer, s’amuser. Les images arrivent… Une courge boule d’or, pour la couleur et sa forme si mignonne, garder l’orangé en lui proposant un peu de carotte, une pincée de curcuma, un peu de miso blanc pour la douceur et quelques graines de courges sautés pour le clin d’œil . Et puis du croquant qui s’amuse, des chips, au four plutôt sèches que grasses, des panais peut être ? Et encore, des noix de cajou grillées au soja et épicées pour le fun et la profondeur ; Un peu de cru qui réveille, une salade multicolore, du radis rose, pour sa couleur fraiche et son goût tonique, des baies roses pour la douce amertume colorée, des navets jaunes, complices. Des boulettes à l’anglaise, pour l’hiver, la profondeur piquée d’un peu d ‘acide et le jeu du sucré salé, Enfin, quelques haricots blancs fumés au thé pour le moelleux et l’expérience. Voilà, la mélodie se dévoile, à la fois grave et joyeuse, rassurante, espiègle aussi,

Et maintenant le dessert … Le dessert doit être ce que les post scriptum étaient aux lettres du 19ème siècle, ils se doivent d’exprimer la quintessence de ce que l’on veut communiquer Alors de cette musique je crois qu’il faut garder la fraicheur du renouveau associée à la légèreté de l’espoir, la rehausser de l’élégance de la cérémonie et laisser faire la magie de la musique : Bavarois de châtaignes à l’orange confite ou si l’envie changeait, une humeur de noisette au citron confit pavanée de poires

Ne reste plus qu’à s’amuser, essayer, rater pour en rire et trouver d’autres choses, changer d’avis et surtout, surtout, poser les notes sur la partition et l’offrir.


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